Le gouvernement soutient la proposition de loi visant la « fast fashion »
Le gouvernement exprime son soutien envers une proposition de loi visant à réguler l'industrie de la "fast fashion" dans le but de réduire son impact environnemental. Cette proposition comprend plusieurs mesures, dont une meilleure information pour les consommateurs et l'interdiction de publicité pour les entreprises opérant dans ce secteur.
Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a affirmé que le gouvernement appuierait cette proposition lors d'un événement à Paris réunissant des acteurs de la mode durable. Le texte, présenté par Anne-Cécile Violland et défendu par les députés du groupe Horizons, cible les entreprises de "fast fashion" qui proposent une grande quantité de vêtements à bas prix et de moindre qualité, principalement importés d'Asie.
Les mesures proposées comprennent l'instauration d'un malus financier pour compenser l'impact environnemental des vêtements vendus. Ce malus pourrait atteindre jusqu'à 10 euros par article d'ici 2030, dans la limite de 50% du prix de vente. De plus, une modulation de l'écocontribution des entreprises en fonction de leur impact environnemental est envisagée pour réduire l'écart de prix entre les produits de la "fast fashion" et ceux de filières plus durables.
La proposition de loi vise également à interdire la publicité en ligne pour les vêtements bon marché, ainsi que les collaborations commerciales avec des influenceurs. Le ministre Béchu a souligné les coûts environnementaux cachés de cette industrie, soulignant que les entreprises devraient assumer la responsabilité de ces dommages.
En réaction, une porte-parole de Shein en France a critiqué la proposition, affirmant qu'elle affecterait le pouvoir d'achat des consommateurs sans nécessairement améliorer l'impact environnemental de l'industrie.
Le gouvernement prévoit également de consulter le public sur l'affichage environnemental des textiles, avec l'objectif d'établir des critères clairs pour cette pratique. Une campagne de sensibilisation contre la "fast fashion" sera lancée, similaire à celle qui avait ciblé les boutiques physiques en fin d'année dernière.
Chez UJO, nous sommes profondément engagés dans la lutte contre cette industrie destructrice qu'est la fast fashion. En mettant en avant notre marque française et notre engagement en faveur d'une consommation locale et responsable, nous défendons une mode plus éthique et respectueuse de l'environnement. Nous sommes impatients de suivre de près l'évolution des événements et de contribuer, à notre échelle, à un changement positif dans l'industrie textile.
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